Le Mandat d'arrêt international contre Félix Bongo
Bravo Félix et Gisèle!
Vous avez merveilleusement réussi à faire passer dans l'opinion publique gabonaise que Félix était la victime expiatoire d'un Procureur animé d'une vindicte contre un clan.
Or, c'est tout le contraire! La vindicte est alimentée de tous côtés par Félix qui lance ainsi des leurres pour éviter que la réalité de ses agissements parfaitement illégaux apparaisse (enfin) au grand jour.
Ainsi, il ne peut nier que la trahison du secret bancaire par son amie Marlène Rapontchombo a permis la diffusion des comptes dudit Procureur contre lequel il tire à boulets rouges.
L'intervention de Gisèle Eyue dans la "libération" de son client Dallas n'était elle non plus, pas dénuée d'arrières pensées du même ordre, et il faut rendre grâce à Dallas de ne pas être entré dans ce jeu machiavélique.
Dans un tel contexte, le mythe de la "surfacturation" vient encore ajouter à la confusion savamment entretenue.
Pourtant, la vérité serait toute autre: le mandat d'arrêt reproche à Félix Bongo d'avoir détourné des fonds publics et de les avoir fait virer sur ses comptes à Monaco et en France grâce à des fausses factures, présentées par son "frère" Soundas, gestionnaire à l'UGB.
L'argent en provenance du Trésor Public aurait ainsi bien été intercepté sur son trajet vers le compte d'In Consulting et avant donc d'arriver au crédit de ce dernier.
Par ailleurs, Félix Bongo, de 2004 à 2008, dirigeant de fait mais pas de droit des sociétés dont il dilapidait l'argent, ne s'est jamais soucié de tenir une comptabilité, de faire une seule déclaration de TVA, de présenter un seul bilan et donc encore moins de régler les 35% d'impôt sur les sociétés applicables au bénéfice né de ... la surfacturation dont il se vante dans l'Union!
Dans ces conditions, que dire de ces associations sur le Net qui en font leur idole en le présentant comme une victime d'un régime pourri, alors qu'il a tout faux sur toute la ligne...
Même la justice française a versé une larme sur le sort de cette "victime" qui a réussi à détourner largement plus de 2 milliards de FCFA en flouant le Trésor Public à chaque étape de sa machination.
Qu'en fut-il lorsque ses fonctions au Trésor le conduisaient à gérer les remboursements de crédits de TVA aux entreprises (fictives aussi?) gabonaises?
Si tout ceci est faux, qu'il ait le courage de venir s'en expliquer ici et d'apporter les preuves contraires qui le blanchiraient.
Il y a d'autres dossiers tout aussi croustillants qui sont en attente ou déjà dans les coursives du Palais de Justice.
A suivre, donc...
Rendez-vous le 12 mai?
